La formation des petits corps du système solaire, tels que les astéroïdes, ou les « planétésimaux » (les ancêtres des planètes) demeure mystérieuse. Si la communauté s’accorde à penser qu’elle est le résultat de la concentration d’amas de poussières dans le disque protoplanétaire, qui s’effondrent sous leur poids, il demeure une grande incertitude sur l’endroit et le moment de cette formation...
L'Observatoire de ma Côte d'Azur félicite les équipes de l'Agence Spatiale Européenne et de la NASA pour le lancement réussi du télescope spatial infrarouge James Webb ! Il rendra visible les régions de l’Univers qui sont normalement cachées, soit parce qu'elles sont immergées dans des immenses nuages de gaz et de poussière, soit parce qu'elles sont si distantes que l'expansion de l'univers lui-même a tourné la lumière visible en de la lumière infrarouge. Des étoiles naines jusqu’aux trous noirs les plus massifs dans les noyaux des galaxies distantes, les chercheurs du Laboratoire Lagrange seront parmi les tout premiers à étudier les données du NASA's James Webb Space Telescope, une fois que le télescope sera complètement déployé et arrivé à sa position finale d’observation, à 1.5 Millions de kilomètres de la Terre.
Illustration : © NASA GSFC/CIL/Adriana Manrique Gutierrez
The ESA JUpiter ICy moons Explorer (JUICE) is a large-class mission that will mainly focus on Jupiter’s giant icy moon Ganymede and perform multiple close-proximity flybys of Europa and Callisto. During the approximately nine-year cruise phase, the spacecraft will perform four Earth flybys and one Venus flyby, and will cross the main asteroid belt twice. The outer main belt asteroid (223) Rosa is currently the best candidate for JUICE to perform a close flyby.
La turbulence a une influence majeure dans d'innombrables contextes naturels et industriels, tels que les écoulements atmosphériques, astrophysiques et océaniques, ainsi que ceux ayant lieu dans une turbine à combustion ou autour d'une aile d'avion. Dans tous ces exemples, une compréhension fondamentale de la turbulence est nécessaire pour une caractérisation fine des phénomènes de dispersion, mélange et trainée pariétale, ce qui peut mener notamment à des améliorations des rendements de certains procédés industriels.
L’équipe de la mission spatiale Hayabusa2, dont des chercheurs français (CNRS, Observatoire de la Côte d'Azur) font partie, reçoit le Prix Mondial de l’Espace 2021 de la Fédération Astronautique Internationale (IAF WORLD SPACE AWARD).
L’équipe internationale de chercheurs en charge de la mission Juno de la NASA, dont fait partie Tristan Guillot, directeur de recherche CNRS au Laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur, Université Côte d’Azur, CNRS) et co-investigateur de la mission, vient de révéler pour la première fois une vue 3D de l’atmosphère de Jupiter.
Grâce au Very Large Telescope de l’Observatoire Européen Austral (VLT de l’ESO) installé au Chili, des astronomes, dont Benoît Carry, astronome adjoint au laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA), ont acquis les images de 42 des objets les plus proéminents de la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Cet échantillon d’astéroïdes est le plus étendu et le mieux résolu dont nous disposions à ce jour. Les observations révèlent une grande diversité de formes particulières, s’étendant de la sphère classique à l’os de chien, et permettent aux astronomes de retracer l’origine géographique des astéroïdes au sein de notre Système Solaire.
La mission OSIRIS-REx de la NASA est partie à la découverte de l’astéroïde Bennu pour en récolter des échantillons en octobre 2020. Cette aventure spatiale a offert son lot de surprise aux scientifiques et leur a permis de mieux connaître ces petits corps du système solaire. En effet, grâce aux données récoltées par la mission, une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université d'Arizona et du Laboratoire Joseph-Louis Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur-OCA) a conclu que les astéroïdes avec des roches très poreuses comme Bennu ne sont pas recouvert de particules fines (le régolithe) comme cela était attendu jusqu’à présent. Tel est le sujet d’un article paru dans Nature le 6 octobre 2021.
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