L’unité de recherche Artemis réunit des spécialistes des lasers et du traitement du signal, des mathématiciens, des astrophysiciens des objets compacts pour créer des antennes d’un type nouveau, détectant des ondes gravitationnelles : Virgo, LISA, Einstein Telescope. La recherche sur les lasers de puissance, les mesures de distance extrèmes et la modélisation de sources cosmiques et de leurs signaux, les études multimessagers utilisant les ondes gravitationnelles sont au coeur de l’activité d’Artemis.
Directeur : Nelson CHRISTENSEN
Artémis UMR 7250
Le 14 septembre 2015, la collaboration @LIGO - Virgo détectait enfin et pour la première fois, un signal d'ondes gravitationnelles, minuscules ondulations de l'espace-temps créées par des événements tels que la fusion de deux trous noirs. Aujourd'hui nous sommes heureux de célébrer le dixième anniversaire de cette première qui a été suivie par la détection de plus de 200 événements qui modifient notre vision du cosmos.
C’était il y a 10 ans tout pile ! Le 14 septembre 2015, on détectait pour la première fois un murmure de l’univers : les ondes gravitationnelles issues de la collision de deux trous noirs géants.
Les collaborations LIGO, Virgo et KAGRA célèbrent l'anniversaire de la première détection d'ondes gravitationnelles et annoncent la confirmation du théorème de Stephen Hawking sur la surface des trous noirs.
Le 14 septembre 2015 un signal traversait la Terre, porteur d’informations sur un couple de trous noirs lointain qui avaient fini par fusionner après avoir longuement spiralé l'un autour de l'autre. Ce signal était une vibration de l'espace-temps, appelée onde gravitationnelle par Albert Einstein, car c’est lui qui en avait fait la théorie presque100 ans plus tôt. Le signal avait voyagé à la vitesse de la lumière pendant environ 1,3 milliard d'années avant de nous atteindre.
A physics icon: Stephen Hawking in the 1970s. (Courtesy: The Franklin Institute/AIP Emilio Segrè Visual Archives, Physics Today Collection)
L'asservissement en fréquence d'un laser sur un interféromètre de référence est une technique largement employée pour obtenir une source de très grande pureté spectrale.
Les limites fondamentales d'un tel asservissement sont fixées d'une part par la physique quantique au travers du bruit de grenaille de photodétection et d'autre part par les lois de la physique statistique qui imposent un niveau de bruit fondamental d'origine thermodynamique sur la longueur de l'interféromètre.
Les travaux de recherche récemment publiés dans Optics Express par des chercheurs et ingénieurs du laboratoire ARTEMIS sous la direction de Fabien Kéfélian démontrent, grâce à un montage original de mesure interféromètrique différentielle à très bas bruit, l'existance d'une autre limite fondamentale d'origine non-linéaire dans ces asservissements.
La collaboration LIGO-Virgo-KAGRA (LVK) publie la nouvelle version (4.0) du catalogue de signaux transitoires d’ondes gravitationnelles (GWTC-4.0) et une série d’articles thématiques correspondant aux nouvelles données, enregistrées entre mai 2023 et janvier 2024, ce qui correspond à la première partie de la quatrième période d’observation (O4a). Ces articles sont soumis à la revue Astrophysical Journal pour publication sous forme d'un numéro spécial.
Artémis UMR 7250
Boulevard de l’Observatoire
CS 34229 - F 06304 NICE Cedex 4
Tél. : +33 (0)4 92 00 30 11 - Fax : +33 (0)4 92 00 30 33