L’objectif de cet axe de recherche est d’étudier, à partir d’observations géophysiques et astronomiques, la structure interne des planètes telluriques et petits corps du système solaire afin d’en obtenir des contraintes sur leur formation et évolutions.
Ces études serviront à examiner comment ces objets ont été assemblés il y a 4,5 milliards d'années. Nous chercherons en particulier à déterminer quelles caractéristiques physiques des planètes sont la conséquence de leur mode d’accrétion spécifique, et quelles sont celles qui relèvent de leur évolution à l’échelle des milliards d’années. Nos recherches pourront servir également pour extrapoler des hypothèses sur la structure des planètes extra solaires, notamment sur des caractéristiques liées au concept de habitabilité.
Cet axe s’appuie sur les expertises partagées au sein des laboratoires Lagrange et Géoazur en termes de:
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Des thématiques de collaborations sont proposées telles que :
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Cet axe propose des séminaires mensuels (1er mardi du mois) autour des thématiques citées ci-dessus. Il encadre des étudiants de différents niveaux et invite des experts dans les domaines de l’axe pour des séjours de quelques semaines. Il élabore des propositions de recherche communes à soumettre aux instances (BQR OCA, ANR, ERC Synergie). L’idée est d’aller vers une plus grande intégration et synergie entre les thématiques liées à la planétologie dans les deux laboratoires et vers la définition d’une politique commune de recrutement.
Les responsables de l'axe sont Agnes FIenga (Géoazur) et Alessandro Morbidelli (Lagrange). Il est doté de 10k€ de soutien OCA attribuable sur projets pour soutenir des stages, workshop, professeur invités. Les demandes de financements sont adressés aux responsables et seront évaluées par le bureau de l'axe constitué de M. Delbo (Lagrange), G. Duclaux (Géoazur), A. Fienga (Géoazur), C. Ganino (Géoazur), A. Morbidelli (Lagrange) and K. Sigloh (Géoazur).
Pour Lagrange/TOP : Marco Delbo, Alessandro Morbidelli, Guy Libourel, Stéphane Mazevet.
Pour Géoazur : Karin Sigloch, Clément Ganino, Anthony Mémin, Christophe Matonti, Agnès Fienga.
Agnès Fienga, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur, laboratoire Géoazur (CNRS-Université Côte d'Azur-OCA-IRD) -
Alessandro Morbidelli, directeur de recherche CNRS, laboratoire Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur-OCA) -
Retrouvez toutes les vidéos des séminaires de l'axe « planètes terrestres » sur le cloud de l'OCA.
Pour pouvoir vous inscrire à la liste de diffusion du groupe Planètes terrestres, vous devez être connecté (bouton bleu en haut à droite).
«Center for Planetary Origin» (C4PO) est un consortium de recherche dédié à la compréhension de l'origine des systèmes planétaires. Il fédére quatre disciplines bien présentes dans la région niçoise :
Sa recherche, issue de la synergie entre ces disciplines, couvre des observations à plusieurs échelles (du laboratoire à l'espace profond) et la modélisation théorique et expérimentale (couvrant toutes les étapes évolutives de la genèse à l'époque actuelle). Ce consortium a été sélectionné comme un «projet structurant» dans le cadre de l'initiative d'excellence UCA-JEDI.
En outre, C4PO offre un programme de formation au niveau doctoral et post-doctoral, avec des bourses de thèse et de post-doc, organisant des écoles et des ateliers dans la région de Nice. Des échanges avec des laboratoires partenaires à l'étranger sont organisés.
C4PO est un effort conjoint d'une centaine de scientifiques dans plusieurs laboratoires de recherche : UMR Lagrange et UMR Geoazur à l'Observatoire de la Côte d'Azur, Cemef et Persée à Mines ParisTech, ICN et LPMC à l'Université Côte d'Azur et à l'INRIA Sophia Antipolis - Méditerranée.
RESIF est un équipement national d’excellence pour l’observation et la compréhension de la Terre interne. C’est un instrument ambitieux permettant à des disciplines comme la géodésie, la sismologie, la gravimétrie, d’acquérir de nouvelles données de qualité et ainsi de progresser dans notre compréhension de la dynamique de notre planète.
Réparti sur l’ensemble du territoire français, il permet de mesurer l’activité du sol sur des échelles de temps allant de la fraction de seconde à la décennie. En cette période de profonde évolution, RESIF est un outil de recherche de pointe qui aide ainsi à une meilleure identification des risques et des ressources naturelles, afin de mieux les gérer.
Cet instrument s’intègre aux dispositifs européens et mondiaux d’instruments permettant d’imager l’intérieur de la Terre dans sa globalité et d’étudier de nombreux phénomènes naturels.
Opéré par l’ESO, le Very Large Telescope (VLT) est installé à Cerro Paranal dans le désert chilien de l’Atacama. Quatre télescopes auxiliaires lui permettent de fonctionner en interférométrie. Il devient alors le Very Large Telescope Interferometer (VLTI). Dès les années 2000, l’instrument scientifique appelé MIDI permettait de faire fonctionner en interférométrie, 2 des 4 télescopes du VLT, puis l’équipement AMBER permis d’en utiliser 3. L’instrument MATISSE permet aujourd'hui de recombiner les 4 télescopes du VLT en mode interférométrie ce qui revient à recréer la résolution en imagerie d’un télescope géant de près 200 mètres de diamètre. MATISSE est l’aboutissement de nombreuses années de recherche en physique instrumentale. Une autre originalité de l’instrument est sa sensibilité à des longueurs d’onde quasiment inexplorées de l’infrarouge dit moyen : de 3 à 13 microns de longueur d’onde.
Ces performances uniques pour l’observation contribueront à mieux comprendre la formation des planètes. En effet, la technique de l’interférométrie dans l’infrarouge moyen utilisée par MATISSE permet d’observer un ensemble de disques proto-planétaires âgés de quelques millions d’années seulement et qui se trouvent dans notre galaxie. Ainsi les conditions à l’origine de la formation des systèmes planétaires pourront être observées directement. Les interactions entre les planètes et le disque seront révélées par l’étude de la morphologie des disques. Les interactions entre l’étoile et la zone interne du disque qui engendrent réactions chimiques du gaz, cristallisations des poussières, séparation entre matériaux volatiles et corps rocheux, transport radial de la matière... seront elles aussi mieux comprises. L’observation dans l’infrarouge moyen permettra de mieux analyser un ensemble de phénomènes d’importance. Vingt années après la découverte des premières planètes extrasolaires, la question des mécanismes soupçonnés à l’origine des planètes et en particulier des planètes telluriques nécessite d'être confrontée à l'observation.
Bruno Lopez, responsable scientifique, astronome, laboratoire Lagrange (CNRS-UNS-OCA),
Autres liens : Le site Internet de Matisse - L’instrument MATISSE fin prêt pour mieux comprendre la formation de la Terre et des planètes
Le projet Virgo a pour but la détection les ondes gravitationnelles et de phénomènes encore cachés de l’Univers liés à la gravitation. La relativité générale d’Einstein prévoit de nouveaux phénomènes dans les champs de gravitation intense, comme ceux qui accompagnent la fusion de trous noirs. La relativité générale indique aussi le messager idéal pour les observer : les ondes gravitationnelles.
Advanced Virgo est une antenne conçue pour détecter leur passage. Couplée aux antennes Advanced LIGO et GEO6000, elle permettra de connaitre la direction du rayonnement. Ces quatre antennes travaillent en collaboration très étroite. Advanced Virgo, encore en cours de construction, devrait être opérationnelle début 2017. Virgo, lorsqu'il était en fonction en 2009, était en mesure d’observer une coalescence d’étoiles à neutrons à 15 millions d’années lumière. Advanced VIrgo est conçu pour être 10 fois plus sensible que Virgo pour sonder un volume d’Univers 1000 fois plus important.
Notre groupe ARTEMIS (site web de l'UMR Artemis)est à l’origine de la collaboration Virgo, qui réunit aujourd’hui une centaine de chercheurs autour de la détection les ondes gravitationnelles. Alain Brillet raconte la naissance de Virgo, ici.
Le développement d’Advanced Virgo offre des opportunités intéressantes aux étudiants qui souhaiteraient faire une thèse dans le domaine de la théorie de la gravitation, celui des lasers, ou de l’analyse de données. Si vous souhaitez travailler sur Virgo, n’hésitez pas à contacter Nary Man.
L'"quipe Virgo de l'unité de recherche niçoise ARTEMIS est aujourd'hui très active dans plusieurs domaines : elle est chargée de fournir le laser de haute puissance et grande stabilité qu'il faut à Advanced Virgo et éfetue pour cela de la R&D sur les lasers. Elle effectue la modélisation des antennes gravitationnelles, une activité essentielle à la conception et au pilotage des antennes.Elle étudie aussi les données et sources de bruits, et cherche à améliorer les performances des antennes et en concevoir de nouvelles, dites de "générations futures".
L’antenne Advanced Virgo est en cours de construction à Cascina, dans la plaine de l'Arno, à coté de Pise, au sein de l’Observatoire Européen de Gravitation (EGO). La construction a été décidée à l'origine par un consortium franco-italien CNRS-INFN. Les Pays bas, la Hongrie et la Pologne et l''Espagne ont rejoint le contorsium. Pour en savoir plus vous pouvez visiter le site de la collaboration Virgo ou consulter les pages grand public sur Virgo et les ondes gravitationnelles.
La nouvelle station MéO est l'évolution de la Station Laser-Lune (avant 2005) vers un élargissement de la politique scientifique et des activités de recherche et de développement en Métrologie Optique.
C'est un télescope Cassegrain coudé avec table Nasmyth à monture alt-azimutale de 1,54 m de diamètre, de 31 m de distance focale, avec deux axes de rotation, l'un vertical, l'autre horizontal. Le primaire est un paraboloïde de révolution et le secondaire un hyperboloïde de révolution. Un miroir tertiaire plan permet de renvoyer le foyer sur l'axe horizontal (foyer Nasmyth).
A l'origine le Laser a été fourni par la société QUANTEL, mais des modifications ont été apportées par l'équipe afin d'améliorer la fiabilité (stabilité de l'énergie et de la direction d'émission), la répartition de l'énergie dans la tache (meilleur mode de propagation T.E.M.00 correspondant à une meilleure répartition gaussienne de l'énergie), et l'isolation entre l'oscillateur et les amplificateurs par adjonction d'un isolateur de Faraday.
© Photo Hervé de Brus