OCA
1881 : début d’une aventure scientifique de 140 ans
Pendant des millénaires les astronomes ont cherché à établir une carte du ciel en repérant la position des étoiles fixes. Dès le milieu du XIXe siècle de nombreux catalogues, anglais, allemand ou français donnent les coordonnées équatoriales de dizaines de milliers d’étoiles avec une précision croissante. Depuis sa création en 1881, l'histoire de l'Observatoire de Nice, devenu Observatoire de la Côte d'Azur en 1988, s'inscrit dans cette quête de la précision. Retour 140 ans en arrière...
https://www.oca.eu/fr/manifestation/2971-1881-debut-d-une-aventure-scientifique-de-140-ans
Les premières images de la toile cosmique révèlent une myriade de galaxies naines insoupçonnées
Ces observations de l’Univers jeune, 1 à 2 milliards d’années après le Big Bang, suggèrent l’existence de très nombreuses galaxies naines, jusqu’alors insoupçonnées...
SPHERE, vingt ans de défi et de réussite !
Le consortium SPHERE célèbre sa 100e publication scientifique, dont l’étude démographique des exoplanètes situées au-delà de l’orbite de Saturne.
https://www.oca.eu/fr/actu-lagrange/2943-sphere-vingt-ans-de-defi-et-de-reussite
La complexité des écoulements turbulents classiques décelée dans les fluides quantiques
Lorsque l’on pense à une tornade, on imagine souvent un long filament qui se déplace dans l’espace, entraînant tout ce qui se trouve à son passage. Ces tornades ou tourbillons, appelés vortex par les physiciens, sont omniprésents dans les écoulements turbulents, tels que l’on observe dans l’atmosphère, les océans ou dans une simple tasse de café remuée par une cuillère.
Les Petites Antilles cachent une évolution tectonique bien différente entre le nord et le sud
Les géologues ont mis en évidence d'importantes variations dans le domaine dit "avant-arc", situé entre la ligne volcanique (arc) des Petites Antilles et la zone de plongement des plaques Amériques sous la plaque Caraïbe, marquée par la fosse océanique.
Télémétrie laser MéO : un record de distance enregistré !
Des expériences de télémétrie laser sur Hayabusa2 ont été menées du 7 au 23 décembre 2020 en collaboration avec la JAXA et les stations de télémétrie laser de l'Observatoire de la Côte d’Azur (OCA), de Wettzell (Allemagne), de Mont Stromlo (Australie) et de Koganei (Japon).
La France membre de SKA Observatory !
A l'occasion de la première réunion du Conseil de SKA Observatory (SKAO) qui s'est déroulée les 3 et 4 février 2021, la France a exprimé le souhait de devenir membre de cette organisation intergouvernementale qui assurera la construction puis l'exploitation de ce qui sera le plus grand instrument de radioastronomie jamais réalisé.
Une planète en formation ...?
La façon dont la Terre et les autres planètes se forment, est encore mal comprise. En observant les jeunes étoiles lointaines, nous pouvons observer la formation des planètes en cours...
Beta Lyrae A : nouvelle étude publiée
Parue le 8 janvier 2021, une nouvelle étude de la fameuse binaire à éclipse beta Lyrae A a fait l'objet d'une mise en lumière par A&A.
A voir et à revoir, la chaîne YouTube de l'OCA
Conférences grand public, événements ou interventions plus spécialisées, retrouvez les nombreux contenus que l'Observatoire de la Côte d'Azur met à votre disposition dans le cadre de ses activités scientifiques ou de diffusion des connaissances.
Le séisme de Teil, un an après ...
Un an après le séisme du Teil, les sismologues Christophe Larroque, Jean-Francois Ritz, Laurence Audin, Matthieu Ferry, Stéphane Baize font un point très complet dans un article d'Elsa Couderc dans the conversation du 16 décembre 2020
108 ans après la découverte fondamentale par Henrietta Leavitt des propriétés des étoiles variables dites « Céphéides » pour mesurer les distances dans l’Univers, une équipe internationale de scientifiques coordonnée par un chercheur du Laboratoire Lagrange - Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d'Azur/CNRS, a fait un pas de plus dans la compréhension de ces étoiles. Cette équipe a observé la Céphéide Carinae ( Car) avec l’instrument MATISSE, situé à Paranal (Chili). MATISSE est un interféromètre qui recombine la lumière recueillie par 4 télescopes du VLT, offrant ainsi la possibilité d’observer la géométrie des objets très lointains, ou d’en réaliser des images aussi détaillées que le ferait un télescope virtuel de 100 mètres de diamètre. Cet instrument, conçu et réalisé principalement à l’Observatoire de la Côte d’Azur, a été installé au Chili à l’automne 2017, et commence tout juste à donner ses premiers résultats scientifiques.
L'astéroïde géocroiseur Apophis fascine car il effectue régulièrement des passages proches de la Terre. En mars 2021 déjà, il est passé à 16,8 millions de km de notre planète et, en avril 2029, il la frôlera à seulement 31 000 km, soit douze fois plus proche que la Lune ! Sa trajectoire est donc surveillée de près depuis sa découverte en 2004.
(Illustrationàgauche : © Astronomical Institute of the Charles University: Josef Ďurech, Vojtěch Sidorin CC BY 4.0)
Le satellite Gaia de l'ESA cartographie la Voix Lactée et nous réserve régulièrement de belles découvertes. Grâce à la récolte de données de cette sonde européenne, à un relevé spatial de la NASA et des grands téléscopes au sol, associés à des techniques d'apprentissage automatique, les astronomes ont découvert 12 quasars dont la lumière est si fortement déviée par les galaxies d'avant-plan qu'ils sont visibles sous la forme de quatre images distinctes, appelées "croix d'Einstein". Ces croix sont des outils uniques pour en savoir plus sur la matière noire et le taux d'expansion de l'Univers. C'est une augmentation de 25% du nombres de « quads » désormais connus qu'apporte ce travail publié par un consortium scientifique international, dont des chercheurs du laboratoire Lagrange de l'Observatoire de la Côte d'Azur (CNRS-UCA-OCA). © image : The GraL Collaboration
> Lire le communiqué sur le site de l'ESA
> Lire le communiqué sur le site Caltech.edu
Le 30 août 2019 Gennady Borisov découvre à l’Observatoire MARGO en Crimée la première comète d’origine extra-solaire en train de traverser notre système planétaire. Ses caractéristiques orbitales nous indiquent clairement qu’il s’agit d’un objet n’appartenant pas à notre système. C’est le deuxième objet interstellaire qui nous rend visite après Oumuamua, l’astéroïde découvert par le télescope PANSTARR, mais le premier à montrer une activité cométaire. Une équipe internationale menée par Stefano Bagnulo de l’Observatoire d’Armagh (Irlande du Nord) et incluant un membre du Laboratoire Lagrange a étudié 2I/Borisov à l’aide d’observations polarimétriques1 publiées dans la revue Nature Communications le 30 mars 2021.